dimanche 13 juillet 2014

Appel d'Abram Gn.11-27/32; 12-1/8.




11.27
Voici la postérité de Térach. Térach engendra Abram, Nachor et Haran. -Haran engendra Lot.
11.28
Et Haran mourut en présence de Térach, son père, au pays de sa naissance, à Ur en Chaldée. -
11.29
Abram et Nachor prirent des femmes: le nom de la femme d'Abram était Saraï, et le nom de la femme de Nachor était Milca, fille d'Haran, père de Milca et père de Jisca.
11.30
Saraï était stérile: elle n'avait point d'enfants.
11.31
Térach prit Abram, son fils, et Lot, fils d'Haran, fils de son fils, et Saraï, sa belle-fille, femme d'Abram, son fils. Ils sortirent ensemble d'Ur en Chaldée, pour aller au pays de Canaan. Ils vinrent jusqu'à Charan, et ils y habitèrent.
11.32
Les jours de Térach furent de deux cent cinq ans; et Térach mourut à Charan.

12.1
L'Éternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai.
12.2
Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction.
12.3
Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi.
12.4
Abram partit, comme l'Éternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu'il sortit de Charan.
12.5
Abram prit Saraï, sa femme, et Lot, fils de son frère, avec tous les biens qu'ils possédaient et les serviteurs qu'ils avaient acquis à Charan. Ils partirent pour aller dans le pays de Canaan, et ils arrivèrent au pays de Canaan.
12.6
Abram parcourut le pays jusqu'au lieu nommé Sichem, jusqu'aux chênes de Moré. Les Cananéens étaient alors dans le pays.
12.7
L'Éternel apparut à Abram, et dit: Je donnerai ce pays à ta postérité. Et Abram bâtit là un autel à l'Éternel, qui lui était apparu.
12.8
Il se transporta de là vers la montagne, à l'orient de Béthel, et il dressa ses tentes, ayant Béthel à l'occident et Aï à l'orient. Il bâtit encore là un autel à l'Éternel, et il invoqua le nom de l'Éternel.

Réflexion...

En ces temps d'après le déluge, l'idolâtrie a fait d'effrayants progrès (lire Jos. 24. 2 ). Dieu laisse cette fois le mal suivre son cours, mais il appelle un homme à s'en séparer. «Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit... , et il s'en alla, ne sachant où il allait» (Héb. 11. 8 ). «Abraham partait les yeux fermés, mais le Dieu de gloire le conduisait par la main». (Act. 7. 2, 3 ) L'ordre de Dieu, accompagné d'une septuple promesse (v. 2, 3), lui suffit pour se mettre en route. L'obéissance nous est naturellement contraire, même quand nous connaissons la raison de ce qui nous est demandé. Mais pour obéir sans comprendre, partir sans connaître sa destination, il faut la foi, autrement dit une entière confiance en celui qui a donné l'ordre.Abraham est dans l'Écriture le modèle de la foi. Ce qui caractérise celle-ci, c'est l'abandon de choses visibles pour un but invisible (2 Cor. 4. 18 ). En contraste avec les bâtisseurs de villes sur la terre (Caïn, les hommes de Babel...), Abraham porte ses regards vers la Cité céleste «de laquelle Dieu est l'architecte et le créateur» (Héb. 11. 10 ). Et cette attente fait de lui un étranger sur la terre. Il n'aura dorénavant que sa tente et son autel (v. 8), témoignant de ce double caractère de pèlerin et d'adorateur qui est celui de l'homme de foi dans tous les temps.

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