dimanche 31 août 2014

Élévation de Joseph – Naissance de Manassé et Éphraïm Gn.41-37/52.

37 Et la chose fut bonne aux yeux du Pharaon et aux yeux de tous ses serviteurs.

38 Et le Pharaon dit à ses serviteurs: Trouverons-nous un homme semblable à celui-ci, en qui est l’esprit de Dieu?

39 Et le Pharaon dit à Joseph: Puisque Dieu t’a fait connaître tout cela, personne n’est intelligent et sage comme toi.

40 Toi, tu seras sur ma maison, et tout mon peuple se dirigera d’après ton commandement; seulement quant au trône, je serai plus grand que toi.

41 Et le Pharaon dit à Joseph: Vois, je t’ai établi sur tout le pays d’Égypte.

42 Et le Pharaon ôta son anneau1 de sa main, et le mit à la main de Joseph, et il le revêtit de vêtements de byssus2, et mit un collier d’or à son cou;

— 1 bague à cachet. — 2 ailleurs: fin coton.

43 et il le fit monter sur le second char qui était à lui; et on criait devant lui: Abrec1! Et il l’établit sur tout le pays d’Égypte.

— 1 mot égyptien signifiant: qu’on s’agenouille.

44 Et le Pharaon dit à Joseph: Moi, je suis le Pharaon; sans toi, personne ne lèvera la main ni le pied dans tout le pays d’Égypte.

45 Et le Pharaon appela Joseph du nom de Tsaphnath-Pahnéakh1; et il lui donna pour femme Asnath, fille de Poti-Phéra, sacrificateur d’On. Et Joseph parcourut le pays d’Égypte.

— 1 révélateur de secrets; d’après l’égyptien: sauveur du monde, ou soutien de la vie.

46 Et Joseph était âgé de 30 ans lorsqu'il se tint devant le Pharaon, le roi d’Égypte; et Joseph sortit de devant le Pharaon, et passa par tout le pays d’Égypte.

47 Et la terre rapporta à pleines mains pendant les sept années d’abondance.

48 Et [Joseph] rassembla tous les vivres des sept années qui furent dans le pays d’Égypte, et mit les vivres dans les villes; il mit dans chaque ville les vivres [provenant] des champs qui étaient autour d’elle.

49 Et Joseph amassa du blé, comme le sable de la mer, une immense quantité, jusqu'à ce qu’on cesse de compter, parce qu’il était sans nombre.

50 Et, avant que vienne l’année de la famine, il naquit à Joseph deux fils, qu’Asnath, fille de Poti-Phéra, sacrificateur d’On, lui donna.

51 Et Joseph appela le premier-né du nom de Manassé1, car [dit-il], Dieu m’a fait oublier toute ma peine, et toute la maison de mon père.

— 1 oubli.

52 Et il appela le second du nom d'Éphraïm1, car [dit-il], Dieu m’a fait fructifier dans le pays de mon affliction.

— 1 double fertilité.


Réflexion...


Une grande page de l'histoire de Joseph est maintenant tournée. Après les souffrances viennent les gloires (comp. Luc 24. 26 ). L'affligé jeté dans la fosse, l'esclave dans un pays étranger, le prisonnier dans la tour, devient le seigneur du pays (ch. 42 v. 30), le sauveur du monde, celui devant lequel tous les genoux se plient (voir notes). Chacun de ces titres nous parle de Celui qui, jadis humilié et méprisé, sera bientôt par tous à jamais honoré. Jésus, le Nazaréen, a été haut élevé par Dieu, couronné de gloire et d'honneur (Héb. 2. 7 ). Et, complément de toutes ces gloires, ce qui seul peut satisfaire ses affections: une épouse est donnée à Joseph, image de l'Église, prise du milieu des nations (Eph. 1. 20 à 23 ). Les noms de ses fils peuvent suggérer le pénible travail de l'âme du Sauveur, oublié désormais (Manassé, v. 51) pour goûter une abondance de fruit (Éphraïm, v. 52; comp. Es. 53. 11 ).

Le Ps. 105 v. 16 à 21 , déjà cité, résume cette magnifique histoire. Avant d'envoyer sur la terre la famine qu'il avait déjà décrétée, Dieu a préparé par ses afflictions Joseph, type de Christ, au rôle de sauveur et de soutien de la vie pour le monde et pour la famille d'Israël (Éphraïm = double fertilité). Aussi pouvons-nous bien nous écrier avec admiration: «Trouverons-nous un homme semblable à celui-ci?» (v. 38).

jeudi 28 août 2014

Genése.41-14/36.

14 Et le Pharaon envoya, et appela Joseph; et on le fit accourir de la fosse, et il se rasa, et changea de vêtements; et il vint vers le Pharaon.

15 Et le Pharaon dit à Joseph: J’ai songé un songe, et il n’y a personne pour l’interpréter; et j’ai entendu dire de toi que tu comprends un songe pour l’interpréter.


16 Et Joseph répondit au Pharaon, disant: Cela n’est pas à moi; Dieu donnera une réponse de paix au Pharaon.

17 Et le Pharaon dit à Joseph: Dans mon songe voici, je me tenais sur le bord du fleuve;

18 et voici, du fleuve montaient sept vaches grasses de chair, et belles à voir, et elles paissaient dans les roseaux.

19 Et voici, sept autres vaches montaient après elles, chétives, et très laides à voir, et maigres de chair: je n’en ai pas vu de semblables en laideur dans tout le pays d’Égypte.

20 Et les vaches maigres et laides mangèrent les sept premières vaches, les grasses:

21 elles entrèrent dans leur ventre, et il ne paraissait point qu’elles fussent entrées dans leur ventre, et leur aspect était aussi laid qu’au commencement. Et je m’éveillai.

22 Et je vis dans mon songe; et voici, sept épis montaient sur une seule tige, pleins et bons;

23 et voici, sept épis desséchés, pauvres, brûlés par le vent d’orient, germaient après eux;

24 et les épis pauvres dévorèrent les sept bons épis. Et je l’ai dit aux devins; et il n’y a eu personne qui me l’expliquât.

25 Et Joseph dit au pharaon: Le songe du Pharaon est un: Dieu a déclaré au Pharaon ce qu’il va faire.

26 Les sept bonnes vaches, ce sont sept années; et les sept bons épis, ce sont sept années: c’est un seul songe.

27 Et les sept vaches maigres et laides, qui montaient après elles, ce sont sept années; et les sept épis vides, brûlés par le vent d’orient, ce sont sept années de famine.

28 C’est la parole que je dis au Pharaon: ce que Dieu va faire, il le montre au Pharaon.

29 Voici, sept années de grande abondance viennent dans tout le pays d’Égypte;

30 et sept années de famine se lèveront après elles; et toute l’abondance sera oubliée dans le pays d’Égypte et la famine consumera le pays;

31 et l’abondance ne sera plus connue dans le pays, à cause de cette famine [qui viendra] après; car elle sera très intense.

32 Et que le songe ait été répété deux fois au Pharaon, c’est que la chose est arrêtée de la part de Dieu, et que Dieu se hâte de la faire.

33 Et maintenant, que le Pharaon se cherche un homme intelligent et sage, et qu’il l’établisse sur le pays d’Égypte.

34 Que le Pharaon fasse [cela], et qu’il prépose des commissaires sur le pays, et qu’il lève le cinquième du pays d’Égypte pendant les sept années d’abondance;

35 et qu’ils rassemblent tous les vivres de ces bonnes années qui viennent, et qu’ils amassent le blé sous la main du Pharaon pour nourriture dans les villes, et qu’ils le gardent.

36 Et les vivres seront une réserve pour le pays, pour les sept années de famine qui seront dans le pays d’Égypte, et le pays ne sera pas détruit par la famine.


Réflexion...


Comme ce Pharaon troublé par un songe, aujourd'hui les hommes sont tourmentés, anxieux. L'avenir les inquiète. Ils se sentent à la merci de catastrophes imprévisibles. Pourtant la Bible contient tout ce que l'homme peut savoir au sujet de l'avenir. Mais les prophéties sont incompréhensibles à ceux qui n'ont pas l'Esprit de Dieu. En vain le Pharaon consulte les plus sages de son royaume. Devant Dieu toute la sagesse humaine est en défaut. Alors paraît Joseph. Les portes de la prison lui sont ouvertes, et il vient avec la sagesse d'en haut apporter «une réponse de paix» au Pharaon. Il ne manque pas de dire que cette réponse vient de Dieu et non de lui-même (comp. Dan. 2. 28 ).

Un chrétien qui se nourrit de la Parole de Dieu en sait davantage sur l'avenir du monde que les hommes politiques les plus avisés. Par le Saint Esprit, Dieu «nous a donné une intelligence» (lire Jean 16. 13; 1 Jean 2. 20 et 5. 20 ).

Ne peut-on pas dire que, dans nos pays d'occident, l'époque actuelle correspond à une période d'abondance spirituelle. Elle sera suivie pour le monde d'un temps de famine annoncé par les prophètes, «non une famine de pain, ni une soif d'eau, mais d'entendre les paroles de l'Éternel...» (Amos 8. 11... ). Le temps de la grâce aura pris fin. Lecteur, êtes-vous prêt?

mercredi 27 août 2014

Le rêve de Pharaon Gn.41-1/13.

1 Et il arriva, au bout de deux années révolues, que le Pharaon songea, et voici, il se tenait près du fleuve¹:

— ¹ ou: Nil.

2 et voici, du fleuve montaient sept vaches, belles à voir, et grasses de chair, et elles paissaient dans les roseaux.

3 Et voici, après elles, sept autres vaches montaient du fleuve, laides à voir, et pauvres de chair; et elles se tinrent à côté des vaches qui étaient sur le bord du fleuve;

4 et les vaches laides à voir, et pauvres de chair, mangèrent les sept vaches belles à voir, et grasses. Et le Pharaon s’éveilla.

5 Et il s’endormit, et songea une seconde fois: et voici, sept épis gras et bons montaient sur une seule tige.

6 Et voici, sept épis pauvres et brûlés par le vent d’orient germaient après eux;

7 et les épis pauvres dévorèrent les sept épis gras et pleins. Et le Pharaon s’éveilla; et voilà, [c’était] un songe.

8 Et il arriva, au matin, que son esprit fut troublé; et il envoya, et appela tous les devins¹ de l’Égypte, et tous ses sages. Et le Pharaon leur raconta ses songes²; et il n’y eut personne qui les interprétât au Pharaon.

— ¹ ou: scribes. — ² litt.: son songe.

9 Et le chef des échansons parla au Pharaon, disant: Je rappelle aujourd’hui mes fautes.

10 Le Pharaon fut irrité contre ses serviteurs, et me mit sous garde, moi et le chef des panetiers, dans la maison du chef des gardes;

11 et nous songeâmes un songe dans une même nuit, moi et lui; nous songeâmes chacun selon l’interprétation de son songe.

12 Et il y avait là avec nous un jeune hébreu, serviteur du chef des gardes; et nous lui racontâmes, et il nous interpréta nos songes; il donna à chacun l’interprétation selon son songe.

13 Et il arriva que, comme il nous avait interprété, ainsi il advint: moi, [le Pharaon] me rétablit dans mon poste, et lui, il le pendit.


Réflexion...


La prière du brigand nous a été rappelée hier: «souviens-toi de moi, Seigneur...» (Luc 23. 42 ). Au ch. 40 v. 14 , c'est Joseph qui demande à l'échanson sur le point d'être délivré: souviens-toi de moi. Qu'il est triste de lire le v. 23 du même chapitre «Mais le chef des échansons ne se souvint pas de Joseph, et l'oublia»! Rachetés du Seigneur, au bénéfice de son grand salut, ne sommes-nous pas souvent ingrats, oubliant celui qui nous a sauvés? Bien que nous devions tout à Jésus, nous négligeons de parler de lui à ceux qui n'ont pas le privilège de le connaître. Le Seigneur savait combien les cœurs des siens sont oublieux. En instituant la Cène, en leur donnant le pain et la coupe, il leur a demandé: «Faites ceci en mémoire de moi» (Luc. 22. 19 ).

Après le songe du Pharaon le souvenir revient à l'échanson. Il a dû lui en coûter de dire: «je rappelle aujourd'hui mes fautes» (v. 9). Mais il ne pouvait pas parler de Joseph sans dire où et pourquoi il l'avait rencontré. De même, pour rendre témoignage à Jésus notre Sauveur, ne craignons pas de reconnaître dans quel état de misère et de péché nous nous trouvions quand il nous a fait connaître la délivrance.

Genèse 40-9/23.

9 Et le chef des échansons conta son songe à Joseph, et lui dit: Dans mon songe, voici, un cep était devant moi,

10 et sur ce cep, trois sarments; et il était comme bourgeonnant: sa fleur monta, ses grappes produisirent des raisins mûrs;

11 et la coupe du Pharaon était dans ma main, et je pris les raisins, et les pressai dans la coupe du Pharaon, et je mis la coupe dans la main du Pharaon.

12 Et Joseph lui dit: C’est ici son interprétation: Les trois sarments, ce sont trois jours.

13 Encore trois jours, et le Pharaon élèvera ta tête, et te rétablira dans ton poste, et tu mettras la coupe du Pharaon dans sa main, selon l’ancienne coutume quand tu étais son échanson.

14 Mais souviens-toi de moi, quand tu seras dans la prospérité, et use, je te prie, de bonté envers moi, et fais mention de moi au Pharaon, et fais-moi sortir de cette maison;

15 car j’ai été volé du pays des Hébreux; et ici non plus je n’ai rien fait pour qu’on me mit dans la fosse.

16 Et le chef des panetiers vit qu’il interprétait favorablement, et il dit à Joseph: Moi aussi, [j’ai vu] dans mon songe; et voici, trois corbeilles de pain blanc¹ étaient sur ma tête;

— ¹ ou: corbeilles à jour.

17 et dans la corbeille la plus élevée il y avait de toutes sortes de mets pour le Pharaon, d’ouvrage de paneterie; et les oiseaux les mangeaient de la corbeille au-dessus de ma tête.

18 Et Joseph répondit et dit: C’est ici son interprétation: Les trois corbeilles, ce sont trois jours.

19 Encore trois jours, et le Pharaon élèvera ta tête de dessus toi, et te pendra à un bois, et les oiseaux mangeront ta chair de dessus toi.

20 Et il arriva, le troisième jour, jour de la naissance du Pharaon, qu’il fit un festin à tous ses serviteurs; et il éleva la tête du chef des échansons et la tête du chef des panetiers au milieu de ses serviteurs:

21 i1 rétablit le chef des échansons dans son office d’échanson, et il mit la coupe dans la main du Pharaon;

22 et il pendit le chef des panetiers, selon que Joseph le leur avait interprété.

23 Mais le chef des échansons ne se souvint pas de Joseph, et l’oublia.


Réflexion...


Dans ces deux serviteurs du roi d'Égypte, l'échanson et le panetier, nous avons un échantillon de l'humanité tout entière. «Il n'y a pas de différence, car tous ont péché...», déclare l'Écriture (Rom. 3. 23). Tous ont péché contre Dieu, tous ont mérité sa colère, son châtiment. Mais c'est ensuite que se montrera la différence. Les uns reçoivent par la foi la bonne nouvelle du salut par grâce. Et devant les autres est placée la perspective de l'effrayante seconde mort. Il n'existe pas dans le monde d'autre alternative que ces deux là: sauvé ou perdu. A laquelle appartenez-vous?

A la différence du panetier qui ne pouvait plus échapper au jugement du roi, il est encore possible aujourd'hui, en recevant l'Évangile de la grâce, de passer de la condition de pécheur perdu à celle de racheté de Christ.

Les deux brigands de la croix illustrent mieux encore ces deux classes qui partagent l'humanité. L'un reste insensible et meurt dans ses péchés: l'autre, en réponse à sa prière: «Seigneur, souviens-toi de moi...», obtient cette réponse merveilleuse: «aujourd'hui tu seras avec moi dans le Paradis» (Luc 23. 43 ). De même qu'ici Joseph est le messager de la grâce souveraine, c'est Jésus qui le premier a annoncé le salut et la bonne nouvelle de la paix (Eph. 2. 17 ).

mardi 26 août 2014

Genése.39-17/23; 40-1/8.

17 Et elle lui parla selon ces paroles, disant: Le serviteur hébreu que tu nous as amené est venu vers moi pour se moquer de moi;

18 et il est arrivé, comme j’élevais ma voix et que je criais, qu’il a laissé son vêtement à côté de moi et s’est enfui dehors.

19 Et quand son seigneur entendit les paroles de sa femme qu’elle lui disait: C’est de cette manière que ton serviteur a agi envers moi — il arriva que sa colère s’enflamma.

20 Et le seigneur de Joseph le prit et le mit dans la tour
¹, dans le lieu où les prisonniers du roi étaient enfermés; et il fut là dans la tour.

— ¹ hébreu: maison de la tour, ici dans tout le passage.

21 [Et] l’Éternel était avec Joseph; et il étendit sa bonté sur lui, et lui fit trouver grâce aux yeux du chef de la tour.

22 Et le chef de la tour mit en la main de Joseph tous les prisonniers qui étaient dans la tour, et tout ce qui se faisait là, c’est lui qui le faisait;

23 le chef de la tour ne regardait rien de tout ce qui était en sa main, parce que l’Éternel était avec lui; et ce qu’il faisait, l’Éternel le faisait prospérer.


Chapitre 40

Joseph en prison

1 Et il arriva, après ces choses, que l’échanson du roi d’Égypte et le panetier péchèrent contre leur seigneur, le roi d’Égypte.

2 Et le Pharaon fut irrité contre ses deux officiers, contre le chef des échansons et contre le chef des panetiers,

3 et il les mit sous garde dans la maison du chef des gardes, dans la tour, dans le lieu où Joseph était emprisonné.

4 Et le chef des gardes les commit aux soins de Joseph, et il les servait; et ils furent [plusieurs] jours sous garde.

5 ▪ Et ils songèrent un songe, tous les deux, chacun son songe, en une même nuit, chacun selon l’interprétation de son songe, l’échanson et le panetier du roi¹ d’Égypte, qui étaient emprisonnés dans la tour.

— ¹ hébreu: qui [étaient] au roi.


6 Et Joseph vint vers eux au matin, et les regarda; et voici, ils étaient tristes.

7 Et il interrogea les officiers du Pharaon qui étaient avec lui sous garde dans la maison de son seigneur, disant: Pourquoi avez-vous mauvais visage aujourd’hui?

8 Et ils lui dirent: Nous avons songé un songe, et il n’y a personne pour l’interpréter. Et Joseph leur dit: Les interprétations ne sont-elles pas à Dieu? Je vous prie, contez-moi [vos songes].


Réflexion...


Une fois encore Joseph est l'objet d'une affreuse injustice. Sur un faux témoignage, il est condamné et enfermé dans la tour au milieu des prisonniers. Le Ps. 105. v. 18 décrit ses souffrances physiques et morales: «on lui serra les pieds dans les ceps, son âme entra dans les fers». Cette fois encore ces souffrances préfigurent celles du Sauveur. On a mis les mains sur Jésus (Marc 14. 46 ), on a assemblé contre lui de faux témoins (Matt. 26. 59, 60 ), on l'a «compté parmi les iniques» (Marc 15. 28 ), lui qui n'avait «rien fait qui ne se dût faire» (Luc 23. 41).

La tour était remplie de prisonniers coupables. Combien il est touchant de voir Joseph au milieu d'eux, ne s'estimant pas supérieur à cause de son innocence, nullement révolté, pas découragé non plus, mais ne cessant de servir! Nos pensées ne peuvent qu'être ramenées à l'homme parfait venu partager notre condition misérable et désespérée pour nous servir en amour. «Il a passé de lieu en lieu faisant du bien», dira Pierre (Act. 10. 38 ), en ajoutant: «car Dieu était avec lui» . Tel va être aussi pour Joseph, dans la prison comme chez Potiphar (ch. 39 v. 3 , v. 21, 23), à la fois sa consolation et le secret de sa prospérité. Puissions-nous faire toujours et partout la même heureuse expérience!

dimanche 24 août 2014

Genése.37-18/36.

18 Et ils le virent de loin; et avant qu’il soit proche d’eux, ils complotèrent contre lui pour le faire mourir.

19 Et ils se dirent l’un à l’autre: Le voici, il vient, ce maître rêveur1!

— 1 littéralement: maître des rêves.

20 Et maintenant, venez, tuons-le, et jetons-le dans une des citernes, et nous dirons: Une bête féroce l’a dévoré; et nous verrons ce que deviendront ses rêves.

21 Et Ruben entendit [cela], et le délivra de leurs mains; et il dit: Ne le frappons pas à mort.

22 Et Ruben leur dit: Ne versez pas le sang. Jetez-le dans cette citerne qui est dans le désert, et ne mettez pas la main sur lui. [C’était] afin de le délivrer de leurs mains, pour le faire retourner vers son père.

23 Et il arriva, lorsque Joseph fut venu auprès de ses frères, qu’ils lui arrachèrent sa tunique, la tunique à manches longues qui était sur lui;

24 et ils le prirent et le jetèrent dans la citerne; or la citerne était vide, il n’y avait pas d’eau dedans.

25 Et ils s’assirent pour manger le pain; et ils levèrent les yeux et regardèrent, et voici, une caravane d’Ismaélites venait de Galaad; et leurs chameaux portaient des épices, du baume, et de la myrrhe, qu’ils allaient porter en Égypte.

26 Et Juda dit à ses frères: Quel profit aurons-nous à tuer notre frère et à cacher son sang?

27 Venez, vendons-le aux Ismaélites; et que notre main ne soit pas sur lui; car il est notre frère, notre chair. Et ses frères l’écoutèrent.

28 Et les hommes madianites, des marchands, passèrent. Et ils tirèrent Joseph de la citerne et le firent remonter; et ils vendirent Joseph pour vingt pièces d’argent aux Ismaélites; et ceux-ci emmenèrent Joseph en Égypte.

29 Et Ruben retourna à la citerne; et voici, Joseph n’était pas dans la citerne; et il déchira ses vêtements,

30 et retourna vers ses frères, et dit: L’enfant n’y est pas, et moi, où irai-je?

31 Et ils prirent la tunique de Joseph, et tuèrent un bouc1, et trempèrent la tunique dans le sang;

— 1 hébreu: bouc de chèvres, ici et ailleurs, souvent.

32 et ils envoyèrent la tunique à manches longues, et la firent parvenir à leur père, et dirent: Nous avons trouvé ceci; reconnais, je te prie, si c’est la tunique de ton fils, ou non.

33 Et il la reconnut, et dit: C’est la tunique de mon fils; une mauvaise bête l’a dévoré; Joseph a certainement été déchiqueté!

34 Et Jacob déchira ses vêtements, et mit un sac sur ses reins, et mena deuil sur son fils de nombreux jours.

35 Et tous ses fils se levèrent, et toutes ses filles, pour le consoler; mais il refusa d'être consolé, et dit: Certainement je descendrai, menant deuil, vers mon fils, au shéol1. Et son père le pleura.

— 1 expression très vague pour désigner le séjour des âmes séparées du corps.

36 Et les Madianites le vendirent en Égypte à Potiphar, officier1 du Pharaon2, chef des gardes.

— 1 ou: homme de cour. — 2 titre des rois d’Égypte.


Réflexion...


Le long chemin suivi par Joseph à la recherche de ses frères rappelle celui qu'a parcouru le Fils de Dieu pour chercher et sauver ceux qui étaient perdus. Chemin de son anéantissement d'abord: étant Dieu, il s'est fait homme. Chemin de son abaissement ensuite, jusqu'à la mort, oui, jusqu'à la mort de la croix (Phil. 2. 7, 8).

Puis c'est le crime dont tous les détails évoquent cette croix de Christ: ils font de lâches complots pour tuer celui qui était venu les servir (Ps. 109. 5; Jér. 11. 19 et Jean 11. 53 ); «ils se rassemblent contre l'âme du juste, et condamnent le sang innocent» (Ps. 94. 21 ); ils lui arrachent son vêtement (Ps. 22. 18) et le jettent dans la fosse, image de la mort.

Finalement ils vendent Joseph pour vingt pièces d'argent comme esclave à des étrangers. Celui qui est plus grand que lui a été vendu pour trente pièces, prix magnifique auquel il a été estimé (Zach. 11. 13 ), puis livré par les Juifs à Pilate. Quelle détresse a dû être celle de Joseph! Et combien plus grande l'angoisse de Celui dont Joseph n'est qu'une faible image, quand il a passé par toutes ces douleurs, par la mort et par l'abandon de Dieu, à cause de son immense amour pour vous et pour moi.

samedi 23 août 2014

Joseph vendu par ses frères Gn.37-1/17.

1 Et Jacob habita dans le pays où son père avait séjourné, dans le pays de Canaan.

2 Ce sont ici les générations de Jacob. Joseph, âgé de 17 ans, faisait paître le menu bétail avec ses frères, et, [encore] jeune garçon, il était avec1 les fils de Bilha et les fils de Zilpa, femmes de son père; et Joseph rapporta à leur père leur mauvaise renommée2.

— 1 ou: et il servait avec. — 2 selon d’autres: mauvais propos.

3 Et Israël aimait Joseph plus que tous ses fils, parce qu’il était pour lui le fils de sa vieillesse, et il lui fit une tunique à manches longues.

4 Et ses frères virent que leur père l’aimait plus que tous ses frères; et ils le haïssaient, et ne pouvaient lui parler paisiblement.

5 Et Joseph fit un rêve, et le raconta à ses frères, et ils le haïrent encore davantage.

6 Et il leur dit: Écoutez, je vous prie, ce rêve que j’ai fait:

7 Voici, nous étions en train de lier des gerbes au milieu des champs; et voici, ma gerbe se leva, et elle se tint debout; et voici, vos gerbes l’entourèrent, et se prosternèrent devant ma gerbe.

8 Et ses frères lui dirent: Est-ce que tu dois donc régner sur nous? Domineras-tu sur nous? Et ils le haïrent encore davantage, à cause de ses rêves et de ses paroles.

9 Et il fit encore un autre rêve, et le raconta à ses frères. Et il dit: Voici, j’ai encore fait un rêve; et voici, le soleil, et la lune, et onze étoiles, se prosternaient devant moi.

10 Et il le raconta à son père et à ses frères. Et son père le reprit, et lui dit: Qu’est-ce que ce rêve que tu as fait? Est-ce que moi, et ta mère, et tes frères, nous viendrons nous prosterner en terre devant toi?

11 Et ses frères furent jaloux de lui; mais son père gardait cette parole.

12 Et ses frères allèrent faire paître le menu bétail de leur père à Sichem.

13 Et Israël dit à Joseph: Tes frères ne font-ils pas paître [le troupeau] à Sichem? Viens, et je t’enverrai vers eux. Et il lui dit: Me voici.

14 Et il lui dit: Va, je te prie; vois si tes frères se portent bien, et si le bétail est en bon état, et rapporte-m’en des nouvelles. Et il l’envoya de la vallée de Hébron; et il vint à Sichem.

15 Et un homme le trouva, et voici, il errait dans les champs. Et l’homme lui demanda, en disant: Que cherches-tu?

16 Et il dit: Je cherche mes frères; indique-moi, je te prie, où ils font paître [le troupeau].

17 Et l’homme dit: Ils sont partis d’ici, car j’ai entendu qu’ils disaient: Allons à Dothan. Et Joseph alla après ses frères, et il les trouva à Dothan.

Réflexion...


Nous commençons aujourd'hui la belle histoire de Joseph. Il n'existe probablement pas dans toute l'Écriture de personnage qui présente en «type» le Seigneur Jésus d'une manière plus complète que Joseph. Objet de l'amour de son père, il est en même temps victime de la haine et de la jalousie de ses frères les fils d'Israël (comp. Jean 3. 19; Matt. 21. 38 ). Il rend témoignage contre eux de leur méchanceté (v. 2) et devant eux de son élévation future à laquelle ils refusent de croire. Ainsi Christ, centre des prophéties concernant la terre (v. 7) et le ciel (v. 9), fut le témoin fidèle et véritable contre le monde de ses mauvaises œuvres (Jean 7. 7 ), et envers le monde de Ses propres gloires futures (Matt. 26. 64 ). Jacob a revêtu Joseph d'une tunique à manches, marque visible de sa faveur. Jésus aussi a été publiquement désigné comme l'objet des délices du Père (Matt. 3. 17; Act. 2. 22 ). Joseph est pour chacun de nous un modèle d'obéissance. «Me voici» répond-il (v. 13) quand son père l'envoie visiter ses frères qui pourtant le haïssent. Mais quel plus grand modèle nous avons en Jésus! Il se présenta en parfaite obéissance quand le Père voulut l'envoyer: «Voici, je viens... c'est mes délices, ô mon Dieu, de faire ce qui est ton bon plaisir» (Ps. 40. 7, 8 ).

vendredi 22 août 2014

Descendance d'Esau Gn.36.

1 Et ce sont ici les générations d’Ésaü, qui est Édom.

2 Ésaü prit ses femmes d’entre les filles de Canaan: Ada, fille d’Élon, le Héthien; et Oholibama, fille d’Ana, fille de Tsibhon, le Hévien;

3 et Basmath, fille d’Ismaël, sœur de Nebaïoth.

4 Et Ada donna Éliphaz à Ésaü; et Basmath donna naissance à Rehuel.

5 Et Oholibama donna naissance à Jehush, et Jahlam, et Coré. Ce sont là les fils d’Ésaü, qui lui naquirent dans le pays de Canaan.

6 Et Ésaü prit ses femmes, et ses fils et ses filles, et toutes les personnes 1 de sa maison, et ses troupeaux, et tout son bétail, et tout le bien qu’il avait acquis dans le pays de Canaan, et il s’en alla dans un pays, loin de Jacob, son frère;

— 1 littéralement: âmes.

7 car leur avoir était trop grand pour qu’ils puissent habiter ensemble, et le pays de leur séjour ne pouvait les porter à cause de leurs troupeaux.

8 Et Ésaü habita dans la montagne de Séhir. Ésaü, c’est Édom.

9 Et ce sont ici les générations d’Ésaü, père d’Édom, dans la montagne de Séhir.

10 Ce sont ici les noms des fils d’Ésaü: Éliphaz, fils d’Ada, femme d’Ésaü; Rehuel, fils de Basmath, femme d’Ésaü.

11 Et les fils d’Éliphaz furent Théman, Omar, Tsepho, et Gahtam, et Kenaz.

12 Et Thimna fut concubine d’Éliphaz, fils d’Ésaü, et elle donna Amalek à Éliphaz. Ce sont là les fils d’Ada, femme d’Ésaü.

13 Et ce sont ici les fils de Rehuel: Nakhath et Zérakh, Shamma et Mizza. Ceux-là furent fils de Basmath, femme d’Ésaü.

14 Et ceux-ci furent fils d’Oholibama, fille d’Ana, fille de Tsibhon, femme d’Ésaü: et elle donna à Ésaü Jehush, et Jahlam, et Coré.

15 Ce sont ici les chefs 1 des fils d’Ésaü: les fils d’Éliphaz, premier-né d’Ésaü: le chef Théman, le chef Omar, le chef Tsepho, le chef Kenaz,

— 1 chef de clan ou de famille.

16 le chef Coré, le chef Gahtam, le chef Amalek. Ce sont là les chefs [issus] d’Éliphaz, au pays d’Édom. Ce sont là les fils d’Ada.

17 Et ce sont ici les fils de Rehuel, fils d’Ésaü: le chef Nakhath, le chef Zérakh, le chef Shamma, le chef Mizza. Ce sont là les chefs [issus] de Rehuel, au pays d’Édom. Ce sont là les fils de Basmath, femme d’Ésaü.

18 Et ce sont ici les fils d’Oholibama, femme d’Ésaü: le chef Jehush, le chef Jahlam, le chef Coré. Ce sont là les chefs [issus] d’Oholibama, fille d’Ana, femme d’Ésaü.

19 Ce sont là les fils d’Ésaü; et ce sont là leurs chefs; c’est Édom.

20 Ce sont ici les fils de Séhir, le Horien, qui habitaient le pays: Lotan, et Shobal, et Tsibhon, et Ana,

21 et Dishon, et Étser, et Dishan. Ce sont là les chefs des Horiens, fils de Séhir, au pays d’Édom.

22 Et les fils de Lotan furent Hori et Hémam; et la sœur de Lotan, Thimna.

23 Et ce sont ici les fils de Shobal: Alvan, et Manakhath, et Ébal, Shepho et Onam.

24 Et ce sont ici les fils de Tsibhon: et Aïa et Ana. C’est cet Ana qui trouva les sources chaudes au désert, tandis qu’il faisait paître les ânes de Tsibhon, son père.

25 Et ce sont ici les enfants 1 d’Ana: Dishon, et Oholibama, fille d’Ana.

— 1 littéralement: fils.

26 Et ce sont ici les fils de Dishon: Hemdan, et Eshban, et Jithran, et Keran.

27 Ce sont ici les fils d’Étser: Bilhan, et Zaavan, et Akan.

28 Ce sont ici les fils de Dishan: Uts et Aran.

29 Ce sont ici les chefs des Horiens: le chef Lotan, le chef Shobal, le chef Tsibhon, le chef Ana,

30 le chef Dishon, le chef Étser, le chef Dishan. Ce sont là les chefs des Horiens, selon leurs chefs, dans le pays de Séhir.

31 Et ce sont ici les rois qui régnèrent dans le pays d’Édom, avant qu’un roi ait régné sur les fils d’Israël.

32 Béla, fils de Béor, régna sur Édom, et le nom de sa ville était Dinhaba.

33 Et Béla mourut; et Jobab, fils de Zérakh, de Botsra, régna à sa place.

34 Et Jobab mourut; et Husham, du pays des Thémanites, régna à sa place.

35 Et Husham mourut; et à sa place régna Hadad, fils de Bedad, qui frappa Madian dans les champs de Moab; et le nom de sa ville était Avith.

36 Et Hadad mourut; et Samla, de Masréka, régna à sa place.

37 Et Samla mourut; et Saül, de Rehoboth sur le fleuve, régna à sa place.

38 Et Saül mourut; et Baal-Hanan, fils d’Acbor, régna à sa place.

39 Et Baal-Hanan, fils d’Acbor, mourut; et Hadar régna à sa place; et le nom de sa ville était Pahu; et le nom de sa femme, Mehétabeël, fille de Matred, fille de Mézahab.

— 1 Hadad (?).

40 Et ce sont ici les noms des chefs d’Ésaü, selon leurs familles, selon leurs lieux, par leurs noms: le chef Thimna, le chef Alva, le chef Jetheth,

41 le chef Oholibama, le chef Éla, le chef Pinon,

42 le chef Kenaz, le chef Théman, le chef Mibtsar,

43 le chef Magdiel, le chef Iram. Ce sont là les chefs d’Édom, selon leurs habitations dans le pays de leur possession. C’est Ésaü, père d’Édom.


Réflexion...


Les v. 18 à 23 vous apprennent, jeunes filles, que les raffinements de la mode ne datent pas de notre époque. Est-il quelque chose de plus insupportable et en même temps de plus ridicule (voyez fin du v. 16) que cette extrême préoccupation de sa personne, cette recherche de l'attention et de l'admiration d'autrui? Tous ces accessoires de toilette et ces colifichets, Dieu en souligne la vanité. Est-ce à dire qu'une chrétienne ne doit pas veiller à sa «parure»? Au contraire! Et la Parole lui enseigne même la manière de le faire. De bonnes œuvres (1 Tim. 2. 9, 10), un esprit doux et paisible (1 Pier. 3. 2 à 6 ) composent l'ornement moral qui plaît à Dieu, sans perdre de vue que notre tenue ne le laisse pas indifférent.

L'intervention de l'Éternel en faveur de son peuple à la fin de son histoire rappelle ses soins du commencement (comp. ch. 4 v. 5 avec Ex. 13. 21, 22 ). Comme pour lui affirmer: Je n'ai jamais cessé d'avoir les yeux sur toi!

Ici se termine la préface du livre. Elle nous a montré la ruine morale de Juda et de Jérusalem, les jugements qui les atteindront, mais elle s'achève sur leur restauration et sur la gloire de Christ (le Germe de l'Éternel, source et puissance de vie ch. 4 v. 2).

mercredi 20 août 2014

Naissance de Benjamin, mort de Rachel Gn.35-16/29.


16 Et ils partirent de Béthel; et il y avait encore quelque espace de pays pour arriver à Éphrath, et Rachel enfanta, et elle eut un enfantement pénible.

17 Et comme elle était en grand travail pour enfanter, la sage-femme lui dit: Ne crains point, car tu as ici encore un fils.

18 Et il arriva, comme son âme s’en allait (car elle mourut), qu’elle appela le nom du fils¹ Ben-oni²; et son père l’appela Benjamin³.

— ¹ litt.: son nom. — ² fils de ma peine. — ³ fils de [ma] droite.

19 Et Rachel mourut; et elle fut enterrée au chemin d’Éphrath, qui est Bethléhem.

20 Et Jacob érigea une stèle sur son sépulcre: c’est la stèle du sépulcre de Rachel, jusqu’à aujourd’hui.

21 Et Israël partit et dressa sa tente au delà de Migdal-Éder¹.

— ¹ [la] tour du troupeau.

22 Et il arriva pendant qu’Israël demeurait dans ce pays-là, que Ruben alla et coucha avec Bilha, concubine de son père; et Israël l’apprit.

23 Et les fils de Jacob étaient douze. Les fils de Léa: Ruben, premier-né de Jacob, et Siméon, et Lévi, et Juda, et Issacar, et Zabulon;

24 les fils de Rachel: Joseph et Benjamin;

25 et les fils de Bilha, la servante de Rachel: Dan et Nephthali;

26 et les fils de Zilpa, la servante de Léa: Gad et Aser. Ce sont là les fils de Jacob, qui lui naquirent à Paddan-Aram.

27 Et Jacob vint vers Isaac, son père, à Mamré, à Kiriath-Arba, qui est Hébron, où Abraham et Isaac avaient séjourné.

28 Et les jours d’Isaac furent cent quatre-vingts ans.

29 Et Isaac expira et mourut, et fut recueilli vers ses peuples, âgé et rassasié de jours; et Ésaü et Jacob, ses fils, l’enterrèrent.


Réflexion...


Nouvelle étape dans la vie de Jacob! Pendant qu'il est en route surviennent simultanément la naissance de Benjamin et la mort de Rachel. Le chemin du chrétien est lui aussi semé de joies et de chagrins. Comme Jacob, il peut «dresser des stèles» (v. 14 , 20).

Les deux noms donnés à l'enfant nous parlent chacun du Seigneur Jésus. Ben-oni, le fils de ma peine, est le nom de celui sur qui Israël se lamentera «comme on se lamente sur un fils unique» (Zach. 12. 10 ), de celui qui lui-même a été un affligé sur la terre, un homme de douleurs, soumis à la souffrance. Mais il est en même temps le vrai Benjamin, le Fils de la droite du Père, auquel Dieu a dit: «Assieds-toi à ma droite...» (Ps. 110. 1 , plusieurs fois cité dans le Nouveau Testament). Les deux noms sont inséparables, portés par la même personne. Ils nous rappellent que les souffrances et les gloires de Christ ne peuvent être dissociées (1 Pier. 1. 11 ).

Un autre nom dans notre lecture nous fait penser à Jésus: Bethléhem (v. 19) où le Sauveur naîtra. Le sépulcre de Rachel s'élève là, lieu de larmes qui sera mentionné au début de l'Évangile (Matt. 2. 18 ), mais lieu aussi où devait être annoncé le plus grand sujet de joie de tous les temps (Luc 2. 10 ).


Pérégrinations de Jacob en Canaan Gn.35-1/15.

1 Et Dieu dit à Jacob: Lève-toi, monte à Béthel, et habite là, et fais-y un autel au Dieu qui t’apparut comme tu t’enfuyais de devant la face d’Ésaü, ton frère.

2 Et Jacob dit à sa maison et à tous ceux qui étaient avec lui: Ôtez les dieux étrangers qui sont au milieu de vous, et purifiez-vous, et changez vos vêtements;

3 et nous nous lèverons, et nous monterons à Béthel, et je ferai là un autel à Dieu, qui m’a répondu au jour de ma détresse, et qui a été avec moi dans le chemin où j’ai marché.

4 Et ils donnèrent à Jacob tous les dieux étrangers qui étaient en leurs mains, et les anneaux qui étaient à leurs oreilles, et Jacob les cacha sous le térébinthe qui était près de Sichem.

5 Et ils partirent; et la frayeur de Dieu fut sur les villes qui les entouraient, et on ne poursuivit pas les fils de Jacob.

6 Et Jacob vint à Luz (c’est Béthel), qui est dans le pays de Canaan, lui et tout le peuple qui était avec lui;

7 et il bâtit là un autel et il appela le lieu El-Béthel 1; car c’est là que Dieu s’était révélé à lui comme il s’enfuyait de devant la face de son frère.

— ¹ Dieu de la maison de Dieu.

8 Et Debora, la nourrice de Rebecca, mourut; et elle fut enterrée au-dessous de Béthel, sous un chêne dont le nom fut appelé Allon-Bacuth ¹.

— ¹ chêne des pleurs.

9 Et Dieu apparut encore à Jacob, à son retour de Paddan-Aram, et le bénit;

10 et Dieu lui dit: Ton nom est Jacob; ton nom ne sera plus appelé Jacob, mais Israël sera ton nom. Et il appela son nom Israël.


11 Et Dieu lui dit: Je suis le Dieu Tout-puissant ¹; fructifie et multiplie; une nation, et une multitude ² de nations, proviendra de toi; et des rois sortiront de tes reins.

— ¹ El-Shaddaï. — ² litt.: assemblée.

12 Et le pays que j’ai donné à Abraham et à Isaac, je te le donnerai, et je donnerai le pays à ta semence après toi.

13 Et Dieu monta d’auprès de lui, dans le lieu où il avait parlé avec lui.

14 Et Jacob érigea une stèle au lieu où il avait parlé avec lui, une stèle de pierre, et il répandit dessus une libation, et y versa de l’huile.

15 Et Jacob appela le nom du lieu où Dieu avait parlé avec lui Béthel.


Réflexion...

Après les honteux événements survenus dans sa famille, Jacob est troublé, découragé (ch. 34 v. 30 ). Dieu ne veut pas le laisser dans cet état et une fois de plus s'adresse à lui: « Lève-toi, monte à Béthel, habite là, fais-y un autel» . Béthel, maison de Dieu, est le lieu de sa présence. La même voix divine invite le chrétien chaque premier jour de la semaine à cesser de s'occuper des affaires de la terre pour se rendre au lieu où le Seigneur a promis sa présence et l'adorer en esprit et en vérité. Mais avant de pouvoir obéir, Jacob le sent bien, une chose est indispensable. Ses tentes cachent des objets qui ne conviennent pas à la sainte présence de Dieu ne seraient-ce que les théraphim de Laban dans la tente de Rachel. Longtemps tolérés ces «dieux étrangers» doivent être rejetés au moment où l'on va paraître devant l'Éternel. Ensuite seulement, Jacob peut monter à Béthel, un lieu qu'il a cessé de trouver «terrible»: il y bâtit un autel, s'y souvient avec reconnaissance des bénédictions reçues, et y entend de la part de Dieu la confirmation de toutes ses promesses. Ayant jugé et abandonné ce qui était incompatible avec son service élevé, l'adorateur est comblé en la présence de Dieu de bénédictions multiples et de grand prix (Osée 14. 8 ).

lundi 18 août 2014

Réconciliation de Jacob et d'Esau Gn.331/20;34-1/31.

1 Et Jacob leva ses yeux, et regarda; et voici, Ésaü venait, et quatre cents hommes avec lui. Et il partagea les enfants entre Léa et Rachel et les deux servantes.

2 Et il mit à la tête les servantes et leurs enfants, et puis Léa et ses enfants, et puis Rachel et Joseph.

3 Et il passa devant eux, et se prosterna en terre par sept fois, jusqu’à ce qu’il fût proche de son frère.

4 Et Ésaü courut à sa rencontre, et l’embrassa, et se jeta à son cou, et le baisa; et ils pleurèrent.

5 Et il leva ses yeux, et vit les femmes et les enfants, et dit: Que te sont-ils, ceux-là? Et il dit: Ce sont les enfants que Dieu a donnés¹ à ton serviteur.

— ¹ au verset 11: user de grâce.

6 Et les servantes s’approchèrent, elles et leurs enfants, et se prosternèrent.

7 Et Léa aussi s’approcha avec ses enfants, et ils se prosternèrent; et ensuite Joseph et Rachel s’approchèrent, et se prosternèrent.

8 Et il dit: Que veux-tu avec tout ce camp que j’ai rencontré? Et il dit: C’est pour trouver grâce aux yeux de mon seigneur.

9 Et Ésaü dit: J’ai [de tout] en abondance, mon frère; que ce qui est à toi soit à toi.

10 Et Jacob dit: Non, je te prie; si j’ai trouvé grâce à tes yeux, prends mon présent de ma main, car c’est pour cela que j’ai vu ta face comme si j’avais vu la face de Dieu, et que tu m’as accueilli favorablement.

11 Prends, je te prie, mon présent¹ qui t’a été amené; car Dieu a usé de grâce envers moi, et j’ai de tout. Et il le pressa, et il le prit.

— ¹ litt.: ma bénédiction.

12 Et [Ésaü] dit: Partons et allons-nous-en, et je marcherai devant toi.

13 Et [Jacob] lui dit: Mon seigneur sait que les enfants sont délicats, et que je suis chargé de menu et de gros bétail qui allaite; et si on les presse un seul jour, ils mourront tout le troupeau.

14 Que mon seigneur, je te prie, passe devant son serviteur; et moi je cheminerai tout doucement au pas de ce bétail¹ qui est devant moi, et au pas des enfants, jusqu'à ce que j’arrive auprès de mon seigneur, à Séhir.

— ¹ proprement: bien, possession (Ex. 22:8, 11).


15 Et Ésaü dit: je te prie, que je laisse avec toi quelques-uns des gens qui sont avec moi. Et il dit: Pourquoi cela? Que je trouve grâce aux yeux de mon seigneur!

16 Et Ésaü s’en retourna ce jour-là, par son chemin, à Séhir.


Arrivée en Canaan

17 Et Jacob s’en alla à Succoth, et bâtit une maison pour lui, et fit des cabanes pour son bétail: c’est pourquoi on appela le nom du lieu Succoth¹.

— ¹ cabanes.

18 Et Jacob arriva en paix¹ à la ville de Sichem, qui est dans le pays de Canaan, comme il venait de Paddan-Aram; et il campa en face de la ville.

— ¹ ou: à Salem.

19 Et il acheta de la main des fils de Hamor, père de Sichem, pour cent kesitas¹, la portion du champ où il avait dressé sa tente;

— ¹ kesita, poids d’or ou d’argent dont on ignore la valeur.

20 et il dressa là un autel et l’appela El-Élohé-Israël¹.

— ¹ Dieu, le Dieu d’Israël.


Chapitre 34

1 Et Dina, fille de Léa, qu’elle avait enfantée à Jacob, sortit pour voir les filles du pays;

2 et Sichem, fils de Hamor, le Hévien, prince du pays, la vit, et la prit, et coucha avec elle et l’humilia.

3 Et son âme s’attacha à Dina, fille de Jacob, et il aima la jeune fille, et parla au cœur de la jeune fille.

4 Et Sichem parla à Hamor, son père, disant: Prends-moi cette jeune fille pour femme.

5 Et Jacob apprit qu’on avait déshonoré Dina, sa fille. Or ses fils étaient aux champs avec ses troupeaux; et Jacob se tut jusqu’à ce qu’ils vinssent.

6 Et Hamor, père de Sichem, vint vers Jacob pour parler avec lui.

7 Et les fils de Jacob vinrent des champs lorsqu’ils apprirent [ce qui était arrivé], et ces hommes furent affligés, et ils furent très irrités, parce qu’on avait commis une infamie en Israël, en couchant avec la fille de Jacob, ce qui ne devait point se faire.

8 Et Hamor leur parla, disant: L’âme de Sichem, mon fils, s’est attachée à votre fille; donnez-la-lui, je vous prie, pour femme;

9 et alliez-vous avec nous: donnez-nous vos filles, et prenez nos filles pour vous,

10 et habitez avec nous, et le pays sera devant vous; habitez-y et trafiquez, et ayez-y des possessions.

11 Et Sichem dit au père et aux frères de Dina¹: Que je trouve grâce à vos yeux, et ce que vous me direz je le donnerai.

— ¹ litt.: d’elle.

12 Haussez beaucoup pour¹ moi la dot et le présent, et je donnerai selon que vous me direz; et donnez-moi la jeune fille pour femme.

— ¹ litt.: sur.

13 Et les fils de Jacob répondirent avec ruse à Sichem et à Hamor, son père et leur parlèrent (parce qu’il avait déshonoré Dina, leur sœur); et ils leur dirent:

14 Nous ne pouvons point faire cela, de donner notre sœur à un homme incirconcis, car ce serait un opprobre pour nous;

15 nous nous accorderons avec vous seulement sous cette condition, que vous soyez comme nous en circoncisant tout mâle parmi vous;

16 alors nous vous donnerons nos filles, et nous prendrons vos filles, et nous habiterons avec vous; et nous serons un seul peuple.

17 Mais si vous ne nous écoutez pas, pour être circoncis, nous prendrons notre fille, et nous nous en irons.

18 Et leurs paroles furent bonnes aux yeux de Hamor, et aux yeux de Sichem, fils de Hamor.

19 Et le jeune homme ne différa point de faire la chose; car la fille de Jacob lui agréait beaucoup, et il était plus considéré que tous ceux de la maison de son père.

20 Et Hamor, et Sichem son fils vinrent à la porte de leur ville, et parlèrent aux hommes de leur ville, disant:

21 Ces hommes sont paisibles à notre égard; qu’ils habitent dans le pays, et y trafiquent: et voici, le pays est vaste devant eux; nous prendrons leurs filles pour femmes, et nous leur donnerons nos filles;

22 mais ces hommes s’accorderont avec nous, pour habiter avec nous, pour devenir un même peuple, seulement sous cette condition, que tout mâle parmi nous soit circoncis, comme ils sont circoncis.

23 Leurs troupeaux, et leurs biens, et toutes leurs bêtes, ne seront-ils pas à nous? Seulement accordons-nous avec eux, et ils habiteront avec nous.

24 Et tous ceux qui sortaient par la porte de sa ville écoutèrent Hamor et Sichem, son fils; et tout mâle fut circoncis, tous ceux qui sortaient par la porte de sa ville.

25 ▪ Et il arriva, au troisième jour, comme ils étaient dans les souffrances, que deux fils de Jacob, Siméon et Lévi, frères de Dina, prirent chacun son épée, et vinrent hardiment contre la ville, et tuèrent tous les mâles.

26 Et ils passèrent au fil de l’épée Hamor et Sichem, son fils, et emmenèrent Dina de la maison de Sichem, et s’en allèrent.

27 Les fils de Jacob se jetèrent sur les tués et pillèrent la ville, parce qu’on avait déshonoré leur sœur;

28 ils prirent leur menu bétail, et leur gros bétail, et leurs ânes, et ce qu’il y avait dans la ville et ce qu’il y avait aux champs,

29 et ils emmenèrent et pillèrent tous leurs biens et tous leurs petits enfants, et leurs femmes, et tout ce qui était dans les maisons.

30 Et Jacob dit à Siméon et à Lévi: Vous m’avez troublé, en me mettant en mauvaise odeur auprès des habitants du pays, les Cananéens et les Phéréziens, et moi je n’ai qu’un petit nombre d’hommes; et ils s’assembleront contre moi, et me frapperont, et je serai détruit, moi et ma maison.

31 Et ils dirent: Traitera-t-on notre sœur comme une prostituée?


Réflexion...


Après que l'Éternel a eu changé le nom d'Abraham, son ancien nom d'Abram a définitivement disparu. Au contraire, le nom de Jacob subsiste jusqu'à la fin et le nouveau nom d'Israël n'alterne couramment avec lui que longtemps après Peniel. Signe que le vieux Jacob, le supplanteur, n'a pas fini de se manifester. Pourtant la grâce divine était évidente envers lui et les siens. L'Éternel avait répondu à sa prière du ch. 32. 11 en inclinant le cœur d'Ésaü (v. 4). Et pour souligner que c'était bien l'œuvre de Dieu, que les cadeaux prudemment préparés par Jacob n'étaient pour rien dans les bonnes dispositions de son frère, le v. 8 montre que ce dernier n'avait même pas compris leur but. Nous voyons cependant réapparaître les craintes du pauvre Jacob. A Ésaü qui voulait le protéger, il aurait pu rendre témoignage de sa confiance dans la protection du Dieu Tout-Puissant: au lieu de cela il se dérobe par un mensonge, disant aller à Séhir et se rendant à Succoth. Après quoi, ce qui est pire encore, il se bâtit une maison (v. 17), achète un champ (v. 19), reniant ainsi doublement son caractère d'étranger. Les conséquences ne tardent pas: des fréquentations s'ensuivent qui amènent le déshonneur sur sa fille et l'odieuse vengeance de deux de ses fils, triste sujet du ch. 34.

Jacob lutte avec l'ange à Péniel Gn.32-23/33.


23 Et il se leva cette nuit-là, et prit ses deux femmes, et ses deux servantes, et ses onze enfants, et passa le gué de Jabbok.

24 Et il les prit, et leur fit passer le torrent; et il fit passer ce qui était à lui.

25 Et Jacob resta seul; et un homme lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore.

26 Et lorsqu’il vit qu’il ne prévalait pas sur lui, il toucha l’emboîture de sa hanche; et l’emboîture de la hanche de Jacob fut luxée, comme il luttait avec lui.

27 Et il dit: Laisse-moi aller, car l’aurore se lève. Et il dit: Je ne te laisserai pas aller sans que tu m’aies béni.

28 Et il lui dit: Quel est ton nom? Et il dit: Jacob.

29 Et il dit: Ton nom ne sera plus Jacob, mais Israël 1; car tu as lutté avec Dieu et avec les hommes, et tu as prévalu.

— 1 vainqueur (ou prince) de Dieu.

30 Et Jacob demanda, et dit: Je te prie, déclare-moi ton nom. Et il dit: Pourquoi demandes-tu mon nom? Et il le bénit là.

31 Et Jacob appela le lieu du nom de Peniel 1: Car j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été délivrée.

— 1 face de Dieu.

32 Et le soleil se levait sur lui comme il passait Peniel; et il boitait sur sa cuisse.

33 C’est pourquoi, jusqu'à ce jour, les fils d’Israël ne mangent pas du tendon qui est sur l’emboîture de la hanche; car il toucha l’emboîture de la hanche de Jacob sur le tendon.


Réflexion...


Une seconde nuit mémorable s'inscrit dans l'histoire de Jacob. Ce combat avec l'Ange est comme le résumé de toute sa vie antérieure. Il a toujours cherché la bénédiction par ses propres efforts: il s'est en cela opposé à Dieu. Il constate à présent que l'énergie de l'homme ne peut vaincre et prévaloir. Un geste de Dieu (v. 25) et elle est anéantie. Jacob est bien obligé alors de cesser d'avoir confiance en lui-même. Il apprend cette vérité de base de la vie du croyant: «Quand je suis faible, alors le suis fort» (2. Cor. 12. 10 ). Et c'est à ce moment-là qu'il triomphe en déclarant par la foi: « Je ne te laisserai pas aller sans que tu m'aies béni» (v. 26; Osée 12. 5 ). Victoire de la prière! Il obtient la bénédiction sous la forme de ce nom d'Israël si grand dans les conseils de Dieu, dans l'Écriture et dans l'histoire, ce nom qui nous parle de Christ, le Vainqueur, le Prince, le vrai Israël de Dieu.

Chers chrétiens, Dieu veut faire de nous des vainqueurs. S'il nous arrête dans notre marche de propre volonté et nous enlève notre énergie charnelle, c'est afin de nous donner sa puissance.
Jacob se souviendra de Peniel. Son bâton le lui rappellera continuellement. Sa hanche a été luxée mais son âme a été délivrée (Rom. 7. 24, 25 ).